La mort du roy, la chute de la France

La mort du roy

Il y a 230 ans exactement, sur la place de la Concorde, dans un Paris bâillonné par des dizaines de milliers de soldats et vidé ce jour-là de tous les hommes civiles en âge de porter les armes pour éviter toute réaction du peuple majoritairement monarchiste, les glorieux révolutionnaires vont tuer notre bon roy Louis XVI qui s’avance sur le bord gauche de l’estrade. Il fait signe aux tambours de s’arrêter et déclare:

“Peuple, je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France.”

A 10h22 le couperet tombe, sa tête roule.
Un mois plus tard le bourreau témoignera en ces termes: le roy “a soutenu tout cela avec un sang froid et une fermeté qui nous a tous étonnés. Je reste très convaincu qu’il avait puisé cette fermeté dans les principes de la religion dont personne plus que lui ne paraissait pénétré ni persuadé.”
Le pape pleura sa mort qu’il qualifiera de martyre.

21 Janvier 1793: plus tôt le matin

A six heures, l’abbé Edgeworth célèbre la messe. Jean-Baptiste Cant Hanet dit Cléry, ce si fidèle valet de chambre et Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, a dressé l’autel sur la commode tirée au milieu de la pièce. Le curé constitutionnel d’une église voisine a accepté de fournir ornements et objets du culte, mais certains municipaux ont tenté de s’opposer à ce que le roi communie, sous prétexte que l’Ostie pourrait être empoisonnée. Cléry sert la messe. Comme il hésite parfois, bouleversé, le roy lui indique du doigt les chapitres sur le missel. Les municipaux se sont quand même retirés mais ont exigé que les portes restassent grandes ouvertes. Le roy communie, puis se réfugie dans sa tourelle pour prier. Il est sept heures et demie du matin. (…) Vers huit heures et demie il se fait un grand vacarme. La cour du Temple et tout le quartier retentissent de cliquetis d’armes et de pas d’hommes et de chevaux. Les portes s’ouvrent avec fracas. C’est Santerre, accompagné de dix gendarmes et des commissaires municipaux.

– “Vous venez me chercher?”
– “Oui.”
– “Je suis en affaire.” dit avec autorité le roy, “Attendez-moi là. Dans une minute je serai à vous.”
Il referme la porte de la tourelle et se jette aux pieds de l’abbé:
– “Tout est consommé. Donnez-moi votre bénédiction et priez Dieu qu’il me soutienne jusqu’à la fin.”
(…)
Silence et visages de bois. Le roy regarde Santerre et dit: – “Marchons.”
A l’entrée de l’escalier, il aperçoit Mathey, le concierge sans-culotte qui avait de si affreuses manières.
– J’ai eu un peu de vivacité envers vous avant-hier, lui dit Louis XVI. Ne m’en veuillez pas.
Mathey se détourne ostensiblement. Il a peur que ce mot obligeant du dernier roy lui fasse perdre sa loge. En traversant la première cour, le roy se retourne et lève les yeux vers le troisième étage du donjon où sont la reine et sa famille. Puis, au mouvement qu’il fait, raconte l’abbé Edgeworth qui l’accompagne, “on voit qu’il rassemble sa force et son courage”.

La voiture, une berline verte, ne comporte que quatre places étroites. Le roy et l’abbé Edgeworth sur une banquette et, en face d’eux, presque genoux contre genoux, deux gendarmes, le lieutenant Lebrasse et le maréchal des logis Muret. (…) l’un est un défroqué, Lebrasse. Peut-être même les deux; dernière avanie d’Hébert qui les a lui-même désignés. Il semble toutefois, d’après Edgeworth, “qu’ils parurent extasiés et confondus tout ensemble de la piété tranquille d’un monarque qu’ils n’avaient jamais vu sans doute d’aussi près”. Louis XVI lit l’office des morts sur le bréviaire de l’abbé Edgeworth, alternant avec l’abbé la récitation des psaumes.

Les vitres de la voiture sont levées et embuées. On ne voit rien à l’extérieur où règne une humidité pénétrante faite de brouillard et de neige fondue. Les chevaux avancent au pas. En tête du cortège, cent gendarmes à cheval, puis douze tambours qui ne cesseront de battre pendant la durée du voyage qui durera une heure trois quarts. Choisis avec un soin républicain, douze cents hommes des sections entourent la voiture; “tout ce qu’il y avait de plus corrompu dans Paris”, note Edgeworth. En arrière-garde, cent sectionnaires à cheval. Par ordre de la Commune et sous menace de faire feu, toutes les boutiques sont closes, les portes et les fenêtres des maisons fermées. Et peu ou pas de civils dehors, mais une immense et formidable haie de quatre-vingt mille hommes sous les armes, dont certains retiennent leurs larmes.

Porte Saint-Martin, une jeune fille crie “Grâce!” et s’évanouit. Quelques voix s’élèvent: “Grâce! Grâce!”. A ceux-là, il fallut beaucoup de courage.
Le roy ne les entend pas, ne les voit pas. Il ne saura rien non plus de la tentative avortée du baron de Batz, porte Saint-Denis, lequel tire son épée et crie: “A nous ceux qui veulent sauver leur roy!”, puis échappe miraculeusement tandis que ses deux compagnons sont sabrés. Plus loin, à hauteur de la Madeleine, c’est Beauregard, un ancien secrétaire de la reine, qui se précipite seul sur l’escorte et expire dans son sang, sur le pavé. Retentissent à présent les cris de mort. La Commune a peuplé la Concorde de ses enragés. La voiture s’arrête. Le roy, cette fois, a entendu. Il dit:
– “Nous voilà arrivés, si je ne me trompe.”
La portière s’ouvre. Louis XVI descend. D’un ton souverain, désignant Edgeworth, il déclare:
– “Messieurs, je vous recommande monsieur que voilà. Ayez soin qu’après ma mort il ne lui soit fait aucune insulte.”

C’est alors que, levant la tête, il aperçoit la machine sur sa plate-forme, à deux mètres au-dessus du sol, entourée d’une balustrade. Tous les témoins affirmeront que le roy ne tremblait pas. Son regard est calme. Son teint ne paraît pas altéré. Repoussant les aides-bourreaux qui veulent lui ôter son habit, il l’enlève lui-même, défait son col, ouvre sa chemise. On veut s’emparer de ses mains pour les lui attacher derrière le dos. Il proteste avec vivacité.
– “Que prétendez-vous?”
– “Vous lier.”
– “Me lier! Je n’y consentirai jamais. Faites ce qui vous est commandé, mais vous ne me lierez pas!”

Comme ses bourreaux s’apprêtent à l’y forcer, lui, le roy, en présence d’une foule innombrable, il interroge du regard l’abbé Edgeworth, lequel lui dit:
– “Sire, je vois dans ce nouvel outrage un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être sa récompense.”
Le roy consent.
– “Assurément,” dit-il, “il faut Son exemple pour que je me soumette à pareil affront.”
Puis se tournant vers les bourreaux:
– “Faites ce que vous voudrez. Je boirai le calice jusqu’à la lie.”

Il reste à monter les marches raides, étroites et mal équarries qui conduisent à la machine, ce qui est malaisé pour un homme de sa stature et qui a les mains liées. L’abbé Edgeworth le soutient. Les bourreaux sont là qui l’attendent pour le courber sous la lunette et l’attacher avec des sangles. Le roy s’arrache à leurs mains, fait face à la foule et d’un geste arrête les tambours, qui aussitôt lui obéissent. Alors, dans le silence, il s’écrie d’une voix qui s’entend jusqu’aux Tuileries:
– “Peuple, je meurs innocent de tous les crimes que l’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France.”

Des soldats pleurent. La foule va-t-elle se retourner? Santerre tire son sabre, hurle des ordres, et reprennent les roulements de tambour qui couvrent la voix de Louis XVI. Sanson reste immobile, comme hagard. C’est son fils Henri-François, Legros et les autres bourreaux, futurs exécuteurs de la reine, qui précipitent le roy dans les sangles. On entend un cri “affreux”. Le couperet tombe. Jaillit une pluie de sang devant laquelle, horrifié, le confesseur du roi recule. Anéanti par la douleur, l’abbé Edgeworth de Firmont sera plus tard incapable de préciser s’il a ou non prononcé ces paroles que la postérité a retenues: “Fils de Saint-Louis, montez au ciel!”.

Il est dix heures et vingt-deux minutes. Le sacré s’est retiré à jamais, en France, de l’exercice du pouvoir. Le roy Louis XVI avait trente-huit ans.

20 Janvier 1793: les adieux du roy à sa famille

Le 20 Janvier à dix-huit heures, le confesseur entra chez le roy. Tous les assistants s’étant écartés, ils restèrent seuls. Louis XVI parla un moment avec l’abbé et lui lut son testament. Puis il le pria de passer dans le cabinet voisin pour lui permettre de recevoir sa famille.
La porte s’ouvrit et la Reine entra, tenant son fils par la main; derrière venaient Madame Elisabeth et Madame Royale. Tous pleuraient. Ils ne savaient rien de précis encore, mais ils craignaient le pire.
Le roy s’assit, entouré de son épouse et de sa soeur. Sa fille était en face de lui et il tenait l’enfant entre ses genoux. Avec de tendres ménagements, à voix basse, il les avertit. Par la porte vitrée, Cléry les vit s’étreindre en sanglotant.
Tenant ses mains dans les siennes, Louis XVI fit jurer à son fils de ne jamais songer à venger sa mort. Il le bénit et bénit sa fille. Par instants, il gardait le silence et mêlait ses larmes aux leurs.
Cette scène poignante se prolongea plus d’une heure et demie… A la fin, quel que soit son courage, il n’en put plus. Il se leva et conduisit sa famille vers la porte. Comme ils voulaient rester encore et s’attachaient à lui en gémissant, il dit:
– Je vous assure que je vous verrai demain matin à huit heures.
– Vous nous le promettez? supplièrent-ils ensemble.
– Oui, je vous le promets.
– Pourquoi pas à sept heures? dit la Reine.
– Eh bien oui, à sept heures… Adieu.

Malgré lui, cet adieu rendit un son tel que les malheureux ne purent étouffer leurs cris. Madame Royale tomba évanouie aux pieds de son père. Cléry et Madame Elisabeth la relevèrent.
Le roy les embrassa tous encore, et doucement les poussa hors de sa chambre.
– Adieu, adieu, répétait-il, avec un geste navrant de la main.
Il rejoignit l’abbé Edgeworth dans le petit cabinet pratiqué dans la tourelle.
– Hélas, murmura-t-il, il faut que j‘aime et sois tendrement aimé!
Sa fermeté revenue, il s’entretint avec le prêtre. Jusqu’à minuit et demi, le roy demeura avec son confesseur. Puis il se coucha.
Cléry voulut lui rouler les cheveux comme d’habitude.
– Ce n’est pas la peine, dit Louis XVI.
Quand le valet de chambre ferma les rideaux, il ajouta:
– “Cléry, vous m’éveillerez demain à cinq heures.”
Et il s’endormit d’un profond sommeil.

18 Janvier 1793: trois jours avant l’ignoble régicide

Louis XVI rapporta à Malesherbes, son secrétaire et ministre qui se condamna lui-même en se portant volontaire pour sa défense lors de son procès inique et illégitime:
– “La nation est égarée, je suis prêt à m’immoler pour elle. Le sacrifice de ma vie est peu de chose à côté de sa gloire et de son bonheur.”

15-17 Janvier 1793: la Convention vote la mort de Louis XVI

Au soir du 16 Janvier 1793, la Convention commence à enregistrer les votes sur la peine à infliger au roy, sous les cris d’un public déchaîné. 361 députés se prononceront pour la peine capitale sans condition, juste la majorité absolue.

L’insurrection du 10 Août 1792 a conduit à l’abolition de la monarchie en France, mais le roy est toujours vivant. Que faire de ce prisonnier dont le sort engage l’avenir de la Révolution? La Convention doit trancher cette question. Elle commence par le déclarer jugeable, alors même que la Constitution le protégeait, et bientôt coupable au terme d’un procès de quinze jours, du 11 au 26 Décembre.
ll ne pouvait en être autrement. Robespierre – nom francisé de Rubinstein – l’a clairement exprimé:
– “Si Louis XVI est innocent, l’insurrection du 10 Août est une rébellion; s’il est coupable, il doit mourir.”

Le 15 Janvier, trois questions sont posées aux députés:
– Louis XVI est-il coupable? Le oui l’emporte à la quasi-unanimité.
– Sera-t-il fait appel au peuple? Non, la minorité agissante serait immanquablement désavouée.
– Quelle sera la sentence? Les derniers votes sont déposés au soir du 17 Janvier. 361 députés se prononcent pour la mort sans condition. C’est là la majorité absolue requise.
Louis XVI est condamné à la peine capitale, notamment par son cousin Philippe Egalité, ci-devant duc d’Orléans, qui le suivra sur l’échafaud à la fin de l’année 1793.

21 Juillet 1792: Louis XVI consacre le royaume au Sacré-Cœur de Jésus

Ce triste anniversaire ne peut être dissocié du vœu de consécration de sa personne, sa famille et tout son Royaume au Sacré-Cœur de Jésus, fait par notre bon roy Louis XVI et remis au père Hébert, supérieur général des Eudistes et confesseur du roy, le 21 Juillet 1792:

– “Vous voyez, ô mon Dieu, toutes les plaies qui déchirent mon cœur, et la profondeur de l’abîme dans lequel je suis tombé. Des maux sans nombre m’environnent de toutes parts. A mes malheurs personnels et à ceux de ma famille, qui sont affreux, se joignent, pour accabler mon âme, ceux qui couvrent la face du royaume. Les cris de tous les infortunés, les gémissements de la religion opprimée retentissent à mes oreilles, et une voix intérieure m’avertit encore que peut-être votre justice me reproche toutes ces calamités, parce que, dans les jours de ma puissance, je n’ai pas réprimé la licence du peuple et l’irréligion, qui en sont les principales sources; parce que j’ai fourni moi-même des armes à l’hérésie qui triomphe, en la favorisant par des lois qui ont doublé ses forces et lui ont donné l’audace de tout oser.
Je n’aurai pas la témérité, ô mon Dieu, de me justifier devant vous; mais vous savez que mon cœur a toujours été soumis à la foi et aux règles des mœurs; mes fautes sont le fruit de ma faiblesse et semblent dignes de votre grande miséricorde. Vous avez pardonné au roi David, qui avait été cause que vos ennemis avaient blasphémé contre vous; au roi Manassès, qui avait entraîné son peuple dans l’idolâtrie. Désarmé par leur pénitence, vous les avez rétablis l’un et l’autre sur le trône de Juda; vous les avez fait régner avec paix et gloire. Seriez-vous inexorable aujourd’hui pour un fils de saint Louis, qui prend ces rois pénitents pour modèles, et qui, à leur exemple, désire réparer ses fautes et devenir un roi selon votre Cœur? Ô Jésus-Christ, divin Rédempteur de toutes nos iniquités, c’est dans votre Cœur adorable que je veux déposer les effusions de mon âme affligée. J’appelle à mon secours le tendre Cœur de Marie, mon auguste protectrice et ma mère, et l’assistance de saint Louis, mon patron et le plus illustre de mes aïeux.
Ouvrez-vous, Cœur adorable, et par les mains si pures de mes puissants intercesseurs, recevez avec bonté le vœu satisfactoire que la confiance m’inspire et que je vous offre comme l’expression naïve des sentiments de mon cœur.
Si, par un effet de la bonté infinie de Dieu, je recouvre ma liberté, ma couronne et ma puissance royale, je promets solennellement:
De révoquer le plus tôt possible toutes les lois qui me seront indiquées, soit par le pape, soit par quatre évêques choisis parmi les plus vertueux de mon royaume, comme contraires à la pureté et à l’intégrité de la foi, à la discipline et à la juridiction spirituelle de la sainte Eglise catholique, apostolique, romaine, et notamment la constitution civile du clergé;
De rétablir sans délai tous les pasteurs légitimes et tous les bénéficiés institués par l’Eglise, dans les bénéfices dont ils ont été injustement dépouillés par les décrets d’une puissance incompétente, sauf à prendre les moyens canoniques pour supprimer les titres de bénéfices qui sont moins nécessaires, et pour en appliquer les biens et revenus aux besoins de l’Etat;
De prendre, dans l’intervalle d’une année, tant auprès du pape qu’auprès des évêques de mon royaume, toutes les mesures nécessaires pour établir, suivant les formes canoniques, une fête solennelle en l’honneur du Sacré Cœur de Jésus, laquelle sera célébrée à perpétuité dans toute la France, le premier vendredi après l’octave du Saint-Sacrement, et toujours suivie d’une procession générale, en réparation des outrages et des profanations commis dans nos saints temples, pendant le temps des troubles, par les schismatiques, les hérétiques et les mauvais chrétiens;
D’aller moi-même en personne, sous trois mois à compter du jour de ma délivrance, dans l’église Notre-Dame de Paris, ou dans toute autre église principale du lieu où je me trouverai, et de prononcer, un jour de dimanche ou de fête, au pied du maître-autel, après l’offertoire de la messe, et entre les mains du célébrant, un acte solennel de consécration de ma personne, de ma famille et de mon royaume au Sacré Cœur de Jésus, avec promesse de donner à tous mes sujets l’exemple du culte et de la dévotion qui sont dus à ce Cœur adorable;
D’ériger et de décorer à mes frais, dans l’église que je choisirai pour cela, dans le cours d’une année à compter du jour de ma délivrance, une chapelle ou un autel qui sera dédié au Sacré Cœur de Jésus, et qui servira de monument éternel de ma reconnaissance et de ma confiance sans bornes dans les mérites infinis et dans les trésors inépuisables de grâces qui sont renfermés dans ce Cœur sacré;
Enfin, de renouveler tous les ans, au lieu où je me trouverai, le jour qu’on célébrera la fête du Sacré-Cœur, l’acte de consécration exprimé dans l’article quatrième, et d’assister à la procession générale qui suivra la messe de ce jour.
Je ne puis aujourd’hui prononcer qu’en secret cet engagement, mais je le signerais de mon sang s’il le fallait, et le plus beau jour de ma vie sera celui où je pourrai le publier à haute voix dans le temple.
Ô Cœur adorable de mon Sauveur! Que j’oublie ma main droite et que je m’oublie moi-même, si jamais j’oublie vos bienfaits et mes promesses, et cesse de vous aimer et de mettre en vous ma confiance et toute ma consolation. Ainsi soit-il.”

La chute de la France

La punition de la fille aînée de l’Eglise et les larmes de la France. Infidèle à sa Mission divine, la France, qui cache en son sein le véritable pouvoir de Dieu, entraîne dans son impiété la mise en retrait du vrai pouvoir davidique et la chute du monde.

Nous assistons ainsi à:

Acte 1

– la mort du dernier Lieutenant du Christ Louis XVI et de Marie-Antoinette, tous deux guillotinés.
– le terrible martyre du dernier Dauphin légitime Louis XVII officiellement décédé en exil et rejeté de tous. Conséquences de l’acte 1: la chute de la dynastie Capétienne, dernière dynastie légitime et la révolution Française.
Le sacré et le destin des rois illégitimes qui succèdent à Louis XVI ont tous en commun les caractéristiques suivantes, cumulatives ou non; Ils sont, sans exception, soit morts en exil, soit morts en France mais sans postérité successible.
De plus, leurs fils aînés meurent aussi sans postérité successible, assassinés ou de mort violente.

Acte 2

– la mort de Napoléon 1er en exil – monarque illégitime, Simulacre de Sacre .
– la mort de son fils unique l’Aiglon, lentement empoisonné sur ordre de Metternich.
Conséquence de l’acte 2: la chute de la dynastie du premier Empire à Waterloo.

Acte 3

– la mort de Louis XVIII sans postérité – monarque illégitime non sacré – .
– la mort de Charles X en exil – monarque illégitime, incidence lors du Sacre sacrilège – .
– la mort de son fils aîné le duc d’Angoulême en exil et sans postérité.
– l’assassinat du duc de Berry qui avait juré fidélité à son cousin Louis XVII survivant.
– la mort du comte de Chambord en exil, sans postérité. Reconnu la survie de Louis XVII
Conséquence de l’acte 3: la chute de la dynastie des Bourbon et la révolution de 1830.

Acte 4

– la mort de Louis-Philippe en exil – Monarque illégitime non sacré .
– la mort de son fils aîné le duc d’Orléans, la tête fracassée sur le pavé, route de la révolte!
Conséquence de l’Acte 4: la chute de la dynastie des d’Orléans et la révolution de 1848.

Acte 5

– la mort de Napoléon III en exil – monarque illégitime non sacré .
– la mort de son fils unique légitime le Prince Impérial tué, percé de 17 pointes de sagaie. Le dernier “Dauphin” illégitime du trône doit sa mort à une sangle de selle devenue hors d’usage, cette même selle qu’utilisa Napoléon III à Sedan lorsqu’il vit la chute du second Empire.
Conséquence de l’Acte 5: la fin de la dynastie Bonaparte du Second Empire et la révolution de 1870-1871.

Acte 6

– l’avènement des Républiques européennes Maçonniques anti-chrétiennes, amorce des guerres mondiales et mise en place progressive d’un Nouvel Ordre Mondial Luciférien.

Quelques citations en rapport

Sœur Lucie de Fatima reçu en août 1931 à Rianjo, le message de Jésus-Christ:
– “Ils n’ont pas voulu écouter ma demande. Comme le roy de France, ils s’en repentiront.”

Padre Pio:
– “la France cache un pouvoir qui se révélera à l’heure de Dieu… Dans le monde manque le pouvoir royal que Dieu a caché en ces temps de folie. Le pouvoir royal seulement, celui que Dieu donna à David, est capable de régir le gouvernement des peuples.”
– “Sans le pouvoir royal de David, reconnu et mis à sa juste place”, disait encore le Padre Pio, “la religion chrétienne n’a pas le soutien indispensable sur lequel appuyer la Vérité de la parole de Dieu.”

Et de compléter:
– “La folie des hommes a été de tenter de tuer la royauté; le monde le paye encore aujourd’hui, car sans le véritable Roi promis par Dieu parmi les descendants de David, le pouvoir de Dieu ne réside plus dans le cœur des chefs d’État et des ministres. Mais Satan tire avantage à remplacer le pouvoir royal du David vivant. Que le malheur du monde sera grand avant que les hommes puissent comprendre cette vérité. La vérité est aujourd’hui dans le cœur de peu d’hommes élus et cachés, mais, dans ces hommes, il y a tous les pouvoirs du Dieu vivant qui veut et peut détruire tous les usurpateurs des pouvoirs véritables…”
– “La vraie grandeur de la France est le pouvoir royal de David qui fut en terre de France, dans le sang du Roi Louis XVI et de Marie Antoinette. Cependant, comme le Roi Louis XVI pardonna à la France, celle-ci conserve à avoir droit à la grandeur de la royauté de David, celle qui est amour et humilité.”

Henri V de La Croix:
– “C’est au Pré-Carré que sera désigné le Roi caché.”

Raymond Poincaré – avocat, politicien, président du conseil et président de la république française – 1860-1934:
– “Maintenant que j’ai hélas le temps de méditer, je me demande si l’erreur initiale de la France ne date pas de l’exécution de Louis XVI.”

Lorànt Deutsch – Acteur et écrivain français.- :
– “Pour moi, l’histoire de notre pays s’est arrêtée en 1793, à la mort de Louis XVI. Cet événement a marqué la fin de notre civilisation, on a coupé la tête à nos racines et depuis on les cherche.”

Honneur à notre bon roi Louis XVI et à la famille royale martyrisés par l’infâme République!

J-P – 5 Aces Média pour France Réinfo 21/01/2023

Sources:
– Jean Raspail
– Le Figaro Magazine du 23 janvier 1993
– Robert Fohr et Pascal Torrès – “Les derniers moments de Louis XVI”
– Jean de Viguerie – “Louis XVI le roi bienfaisant” – Le procès verbal de la séance consultable en ligne sur les pages d’Archives de l’Assemblée Nationale

J-P 5 Aces Média
J-P 5 Aces Média
Articles: 34

Laisser un commentaire