Bien qu’apparaissant spectaculaire, le rapport du Sénat concernant l’influence et le rôle des cabinets de conseils ne fait que survoler le sujet.
D’ailleurs, ceux qui pensaient que la sortie de ce rapport aurait pu avoir une influence lourde sur les élections présidentielles en ont été pour leurs frais.
On le sait, McKinsey est intervenu sur à peu près tous les sujets, dans tous les ministères de cette gouvernance, comme jamais auparavant un cabinet ne l’avait fait.
Apparemment très touché par le bien-être des gens, comme il a pu le démontrer aux États-Unis avec entre autres, l’affaire des opioïdes, le cabinet McKinsey s’est investi dans des missions destinées à augmenter la volumétrie des injections de doses ARNm auprès de toute la population, notamment avec une mission intitulée “leviers utilisables afin d’atteindre les objectifs de vaccination”.
“Leviers utilisables”: quels étaient ces leviers ?
Les objectifs nous les connaissons, sachant que la mission du cabinet était de gérer l’écoulement des doses commandées par l’Europe, soit organiser trois points principaux:
- la logistique, donc le transport, le stockage, les lieux de distribution et la main d´œuvre;
- prendre en charge la communication, ou plutôt la propagande, donc déterminer les campagnes de publicités nécessaires, choisir les médecins de plateaux, etc.;
- s’occuper du “marketing” avec, particulièrement, le pass pour les récalcitrants;
mais quels étaient ces leviers utilisables à identifier ?
Ne s’agirait-il pas du “nudge” ?
Le “nudge”, que l’on pourrait traduire en français par “coup de pouce”, cette technique d’économie comportementale dont le cabinet McKinsey se vante sur son propre site internet de l’utiliser pour extorquer le consentement des citoyens sans aucune loi d’obligation ?
Un dossier sur le “nudge” semble effectivement faire la fierté de McKinsey, ce concept issu des sciences du comportement et de ses mécanismes décisionnels.
Principe de base du nudge: des suggestions indirectes peuvent inciter à la prise de décision des individus de manière au moins aussi efficace que l’instruction directe ou la législation. L’objectif affiché étant d’influencer les individus à prendre des décisions, supposées être pour leur bien, sans cadre légal ou juridique, autrement dit à influencer les citoyens par des moyens insidieux. Ce processus déloyal étant bien entendu, mis en œuvre avec l’argent des contribuables.
Le panel étant très large, il peut aller de la simple suggestion indirecte, plutôt mielleuse – à l’image du slogan publicitaire de l’Oréal avec le: achetez nos produits car “vous le valez bien”, c’est à dire que vous valez autant que la “star” mise en valeur, (valeur, notion d’argent donc de consommation), omniprésente dans des magazines, des films et des séries qui ne sont créés que pour effectuer des placement de produits et influencer les politiques sociétales; “vacciner vous, vous le valez bien”, c’est pour votre bien, et en plus, c’est la tendance, c’est la nouvelle norme, c’est le camp du bien, c’est LA vérité! Ces discours touchent en général les personnes narcissiques, centrées sur leur propre personne… qui est allé se faire vacciner en premier…? Hein..?! – à ce qui s’apparenterait à du forçage, mais toujours de manière indirecte – l’imposition du paSS et ses règles absurdes mais contraignantes afin de vous faire craquer au point d’abdiquer et vous faire injecter – .
Rien de bien nouveau en soit, la base de ces techniques ayant été posée par le travail de compréhension des ressorts émotifs des masses, incapables alors de toute rationalité, par Gustave Le Bon et disséquée dans sa mise en place par celui d’Edward Bernays, les phénomènes de répétition faisant le reste.
En terme de réseaux sociaux, on pourrait aussi appelé ça du trollage, cela s’y apparente fortement sous certaines formes, mais “nudge” ça fait plus intello, plus sorti des “brains” des “open-space” de la “starteupe naichœune”, you ‘now.
Nombres de messages actuels passant dans les différents médias, même ceux se faisant passer pour des alternatifs, et sur les réseaux sociaux, tiennent de cette pratique non-éthique, à commencer par l’invasion constante depuis des mois de messages provax sur les réseaux sociaux, se voulant provenir de braves mères de familles responsables.
Aucun mystère à tout cela, aucune magie, que de l’évidence, de l’inné presque, le pire étant qu’ils vous manipulent et vous disent comment, mais aussi basique, aussi petit que ce soit, c’est tellement bien fait qu’ils s’en foutent et qu’ils font de vous, celleszéceux®️ qui buvez cette technique à grand goulot, tout ce qu’ils veulent ! C’est juste Incroyable.
Quand la (im)morale gouverne, c’est le début de la dictature.
Voir aussi: McKinsey : Le cabinet conseil qui décide de nos vies ?
